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Histoire de la communauté


Notre Monastère de Martigné-Briand  est porteur de 2 origines.

Installée à Martigné-Briand dans le Maine et Loire en 1961, la communauté s’est d’abord formée à Chemillé (49), de la fusion des dernières moniales de l’Ordre de Fontevraud avec la Congrégation des Bénédictines de Sainte Bathilde.

Le nom du monastère lui-même, Notre Dame de Compassion, est un discret rappel du lien avec Fontevraud, que notre histoire nous a légué.
Robert d’Arbrissel, mettant sa fondation sous la protection de Marie et Jean au pied de la Croix, entendait lui rappeler l’exigence de l’humilité et de la compassion.
Reprenant ce patronage, notre communauté désire être un lieu d’où rayonnent la compassion et la miséricorde pour le monde et pour chacun.

Fontevraud – Chemillé

La communauté fait partie de la Congrégation des Bénédictines de Sainte Bathilde.

Mais nous aimons nous souvenir d’une autre racine :

En 1793, l’Ordre de Fontevraud est dispersé par la Révolution.

Fondé en 1099 par Robert d’Arbrissel, il suivait la Règle de Saint Benoît, avec des Constitutions propres à Fontevraud.

Chemillé

En 1803, deux religieuses fontevristes, demeurées dans la région, ouvrent une école à Chemillé ; peu à peu d’autres soeurs les rejoignent et la vie conventuelle reprend en 1824.

Affaiblie par les épreuves, notamment par les lois d’expulsion de 1903, la communauté décline et en 1953 l’évêque d’Angers, Mgr Chappoulie, demande à la jeune Congrégation de Vanves de venir lui apporter un regain de vitalité.

Les soeurs de Vanves à Chemillé

C’est ainsi que les Bénédictines de Vanves arrivent à Chemillé, d’abord pour faire connaissance puis chercher comment aider. Après réflexion des deux côtés, la meilleure solution sembla être une fusion ; celle-ci se fit en 1956.

Le transfert de Chemillé à Martigné

En 1961, la communauté se transfère à Villeneuve, à deux kms de Martigné-Briand, au lieu dit « la Barre » et au fil des années le monastère s’édifie à partir des dépendances du manoir d’origine : aménagements, constructions nouvelles… Les chantiers se poursuivent jusqu’à aujourd’hui.

ETOY

   Un petit village de la campagne vaudoise, au milieu des vignes, entre Genève et Lausanne, dominant le Lac Léman. Un clocher pointu, qui a bravé les siècles, passant des chanoines du Grand Saint Bernard à la Réforme (avec des cloches électrifiées par Bodet-Trémentines), une institution l’Espérance accueillant des personnes handicapées, une paroisse réformée vivante.

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