Sacré Coeur !
Après la mort, le repos ? En fait, la Solennité de Sacré Coeur fait contempler le coeur ouvert du Fils, mort sur la Croix, ayant livré sa vie, pour le salut de tous. Ce coeur ouvert est coeur reposé, coeur déposé entre les mains du Père.
Jésus conduit tout homme sur la voie de la bonté divine et propose alors le repos sur sa poitrine. Place de choix.
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Le repos proposé, par Jésus, n’est autre que de demeurer dans son cœur.
Ce cœur qu’il présente : doux et humble, ce cœur transpercé, ce cœur vidé, ouvert pour laisser déborder la bonté, la tendresse de Dieu sur l’humanité, sur nous.
Jésus indique aux disciples le chemin du repos : porter son joug.
Joug de l’amour, de la miséricorde, du pardon : révolution du repos.
Joug de la bonté, de la tendresse : beau repos.
Repos que l’Esprit façonne au jour le jour : repos de la participation à la vie de Dieu :
Repos inouï que les disciples devront apprendre à recevoir, en passant par le creuset de la Passion.
Au matin de Pâques, ce joug deviendra facile à porter, parce que porté par le Vivant en chacun d’eux, parce que porté par l’Esprit, parce que libéré du poids de la mort, du péché. Ce joug deviendra repos.
Repos pour l’humanité sauvée dans le sang du Fils, repos pour l’humanité en marche vers le Royaume, repos pour l’humanité assoiffée de fraternité : Devenez mes disciples !
Le Maître appelle aujourd’hui encore, cherchons le repos en lui, trouvons la source de la douceur en son Coeur transpercé et tout sera alors facile à porter et doux à assumer.