Coup de colère ?
Jésus ne décolère pas, devant l’hypocrisie ambiante. Nous le retrouvons avec des paroles de blâme bien dures mais tellement vraies : bas les masques du cœur pour une chemin de fraternité heureuse.
« Quel malheur pour vous, pharisiens,
Vous aussi les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne les touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. »
La description n’est plus au fusain noir mais à la chaux. Le croquis n’en est que plus saisissant. Regardons avec un œil neuf ces murs et ces beautés extérieures cachant la misère pas par misérabilisme mais avec le courage de la vérité, nous n’en serons que plus dynamiques.
La liste raccourcie est suffisamment longue et perturbante. Gardons la question de l’hypocrisie de sentiments. Nous les drapons si souvent. Pourquoi ?
Il fait bon vivre à hauteur de ses sentiments accueillis, ressentis, habités et régulés, maîtrisés. N’est-ce pas le propre de l’homme et de la femme, créés à l’image de son Dieu, lent à la colère, plein d’amour et de tendresse ?