Quelles relations ?
Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem. Il envoya des messagers devant lui ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? » Mais Jésus se retourna et les interpella vivement. Et ils partirent pour un autre village.
Difficile de ne pas lire la totalité de cette péricope, pour en comprendre le sens et en vivre aujourd’hui.
Jésus monte à Jérusalem très conscient du danger et pourtant, il en prend le chemin, parce qu’un feu brûle son coeur, celui d’aimer jusqu’au bout.
Ce feu, les disciples ne le connaissent pas. Ils sont avec lui, ils marchent avec lui, ils préparent la route devant lui, mais ils ne saisissent pas. Ils sont comme aveugles, sourds, muets d’amour. Ils ardent, certes, mais de mauvais zèle, de zèle sorti de leurs entrailles d’homme.
Alors Jésus réagit fortement pour que le feu de l’amour de Dieu ne soit pas détourné, perverti, comme la Parole au Commencement du monde…
A tout ce que l’homme touche, il laisse sa trace, sa trace destructrice pour marquer sa force. Jésus n’emprunte pas cette voie, il choisit le courage de l’amour qui brûle sans détruire, en réchauffant le meilleur de l’homme, en le chauffant à bloc, pour qu’il arde de feu de l’Esprit !
Mettons nos pas dans les siens,
que le feu de l’Esprit arde en nos coeurs,
la paix germera de la terre, pour la vie !