En ce temps-là !
« En ce temps-là, aussitôt sortant de la synagogue, il allèrent dans la maison de Simon et d’André avec Jacques et Jean. La belle-mère de Simon était couchée, fiévreuse.
Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade.
Bien avant l’aube, Jésus se leva. »
Le temps urge encore ce matin, « aussitôt« , « sans plus attendre« , « bien avant l’aube« . Le temps urge, sans pour autant se précipiter ou donner du stress.
La Bonne Nouvelle prend feu : une fièvre, un malade, un aveugle, un estropié, un boiteux, un paralytique, un homme possédé, toutes sortes de maladie se mettent en route. Tous accourent. Aussitôt, sans tarder, tous font confiance.
Jésus marche au devant de toute fièvre, Jésus marche au devant de nous. Il entre dans toute maison, non pour y être restauré, mais pour restaurer la santé, faire circuler la vie, donner puissance à sa Parole créatrice, en nous.
Inutile de prendre notre température, la fièvre est bien là ! Nous sommes fiévreux, fiévreux de peur, fiévreux devant l’inconnu, fiévreux d’individualisme. Laissons-nous toucher !
Jésus vient là, là où la fièvre gagne, isole, met au lit, enferme. Il fait face, simplement, sans peur, sans jugement.
Il est là, sortant dès avant l’aube pour prier, dans un cœur à cœur unique qui nous fera sortir à sa rencontre, le chercher, nous étonner, lui demander pourquoi. Finalement, sa prière nous fera sortir du lit de notre misère. Laissons-la nous mettre debout pour entrer en résonnance de prière… Son murmure deviendra le nôtre.
« Laisse-moi faire ! » mais il ne peut rien sans nous.
Bien avant l’aube, il se retire pour prier et par ce retrait nous sort du lit.
Bien avant l’aube, il tend la main pour nous toucher, et nous remet debout.
Bien avant l’aube, tout nous est donné pour retrouver le goût de vivre.
Bien avant l’aube,
où nous trouvera-t-il ?