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La joie de la pénitence … Au désert !

Le Christ, qui pendant sa vie fit toujours ce qu’il enseigna, passa quarante jours et quarante nuits dans le jeûne et la prière avant de commencer son ministère. Il inaugura sa mission publique par ce joyeux message : Le royaume de Dieu est proche, ajoutant tout de suite ce commandement : Repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle (Mc 1, 15). D’une certaine manière, c’est toute la vie chrétienne qui se trouve résumée dans ces paroles.
On ne peut parvenir au royaume annoncé par le Christ que par la metanoia, c’est-à-dire par le changement et le renouvellement intime et total de l’homme tout entier, dans ses pensées, ses jugements et sa vie, changement et renouvellement qui s’opèrent en lui à la lumière de la sainteté et de l’amour de Dieu qui nous ont été manifestés et communiqués en plénitude dans le Fils.
L’invitation du Fils à la metanoia nous oblige d’autant plus qu’il ne l’a pas seulement prêchée, mais qu’il s’est offert lui-même en exemple. Le Christ est en effet le modèle suprême des pénitents. Il a voulu souffrir non pas pour ses péchés, mais pour ceux des autres.
Lorsqu’il se met devant le Christ, l’homme est éclairé d’une lumière nouvelle, il reconnaît la sainteté de Dieu et la gravité du péché. Par la parole du Christ, lui est transmis le message qui invite à la conversion et accorde le pardon des péchés.

Ces dons, il les reçoit en plénitude dans le baptême, qui le configure à la passion, à la mort et à la résurrection du Seigneur. C’est sous le signe de ce mystère que se place toute la vie à venir du baptisé. Tout chrétien doit donc suivre le Maître en renonçant à lui-même, en portant sa croix et en participant aux souffrances du Christ. Ainsi, transfiguré en image de sa mort, il devient capable de méditer la gloire de la Résurrection. Il suivra également le Maître en vivant non plus pour lui, mais pour Celui qui l’a aimé et s’est donné lui-même pour lui, et aussi pour ses frères, en complétant « dans sa chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps qui est l’Eglise ». (Cf. Col. 1,24)
Paul VI

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