153 !

Nous voilà au sixième jour de Pâques pour entendre un récit plein de spontanéité et de fraîcheur, celui de la pêche inouïe sur le lac de Tibériade, alors que les disciples semblent perdus malgré les apparitions de Jésus ressuscité. Ils ont du mal à réaliser, et nous ? Ils ont du mal à croire, l’Inouï. Et nous plus de 2000 ans plus tard ?

Ne loupons pas la leçon de pêche.
 Jeter un filet sur l’ordre d’un non-reconnu,
 le jeter à droite de la barque : lieu précis,
 vibrer à la voix d’un autre : « C’est le Seigneur ! »
 se vêtir pour se jeter à l’eau : comble de l’incompréhensible,
 compter les poissons quand le feu attend,
 manger le pain et les poissons préparés par cet Autre et Le reconnaître !

Et nos poissons, dans tout cela ? Sont-ils aussi Signes de sa Présence ?

Christ est Vivant ! Christ est ressuscité ! Parfois difficile à tenir comme vrai, durable, éternel et donc transformant pour notre aujourd’hui ! Alors que nos filets ne rompent plus pour 153 poissons, que nos pêches sont monstrueuses et ruinent la planète, qu’advient-il de la Bonne Nouvelle du Salut ? A-t-elle filé entre nos mailles ? Nous retient-elle avec plus de joie que nous ne la retenons ?

A la Pêche !
Christ nous devance, le feu est prêt,
Allons, lançons le filet de notre vie,
Jésus le remplira pour un Filet plein de saveur pascale !