Plus qu’une multitude de…

« Ne vous inquiétez pas, vous valez plus qu’une multitude de moineaux !« 
La gent animale se démultiplie, voilà pour ce samedi les oiseaux…
Jésus apprend à ses disciples le chemin du témoignage, il passe par l’imitation du Maître, du Serviteur. Ses paroles surprennent : « le disciple doit se contenter d’être comme son maître, le serviteur d’être comme son Seigneur. »

Se contenter d’être comme le Maître, comme le Seigneur, comme le Fils !
Quelle audace, quel inouï de l’amour de Dieu de nous faire don du contentement d’être à l’image et à la ressemblance du Maître en tout ! Que comprenons-nous de cette parole de Jésus ? La recevons-nous avec étonnement, avec joie ou comme une fausse nouvelle ? Quelle portée réelle ?

Il faut bien entendre ces paroles en chemin, en chemin d’amour, en chemin de mission, en chemin d’annonce de la Bonne Nouvelle pour tous. Il faut bien nous approprier ces paroles pour qu’elles fassent en nous ce qu’elles disent, pour qu’elles portent en nous ce fruit de l’Esprit qui est amour, joie, paix, bonté, patience, bienveillance, persévérance.

Nous contenter d’être comme le Maître, d’être comme le Seigneur, en serviteurs à genoux, en serviteurs doux et humble de cœur, en serviteurs de la Parole.
Quoi de plus heureux et de plus vrai, à ne pas cacher, mais à laisser jaillir en feux d’artifice ? Oui, la Fête est commencée, depuis ce Matin de Pâques où le Christ est sorti victorieux du tombeau, la vraie fête qui ne fait pas de bruit mais qui murmure en chemin, notre Nom aimé, connu du Père… qui murmure sur tous les tons, aux carrefours de nos vies, la présence de Dieu Amour.

Ce Matin-là fait de nous des serviteurs envoyés,
Ce Matin-là ouvre la Fête,
Ce Matin-là fait s’envoler la multitude de moineaux !
A tire-d’ailes, chacun de nous vaut plus !
Aujourd’hui, ce Matin-là !