Le bon grain : c’est nous !

« Explique-nous la parabole de l’ivraie dans le champ !
celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;
le champ, c’est le monde ;
le bon grain, ce sont les fils du Royaume ;
l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais ;
l’ennemi qui l’a semée, c’est le démon ;
la moisson, c’est la fin du monde ;
les moissonneurs, ce sont les anges. »

Jésus ne peut expliquer plus clairement la parabole de l’ivraie dans le champ, mais les auditeurs, comme nous survolons les mots et ne retenons que ce que nous voulons, croyons entendre, alors un arrêt avant la course.

Un test simple : qu’avons-nous retenu de cette parabole que Jésus enseigne depuis plusieurs jours ?
Or, il donne bien l’explication de l’ivraie, pas du bon grain…
Il parle bien de l’ennemi, du mauvais, du démon…
Il dit simplement ce que représente chaque chose, personne…

De la parabole du semeur à la parabole de l’ivraie, Jésus déplace ses auditeurs, nous déplace. Sommes-nous assez réveillés pour le suivre, en vivre ? Sommes-nous dans la course ?

Le bon grain, ce sont les fils du Royaume !_
Nous sommes semés dans le champ du monde, oui, tout baptisé est jeté en terre pour ensemencer le monde d’amour, de tendresse, de paix. En ce temps des JO, quelle graine se donne à germer ?
Jetés en terre, par le Fils, lui-même grain qui meurt pour que lève la moisson…

Nous sommes le bon grain pour un monde nouveau, pour un monde appelé à devenir moisson, pour un monde sauvé dans le sang du Christ. Or ce que nous sommes, nous le recevons gratuitement de Dieu. Merveille qui nous dépasse comme dit le psalmiste, (ps 138). Merveille parfois cachée que Dieu espère voir l’accueillir… Dieu mendiant de notre grain germé !

Ne perdons pas ce jour,
jour de bon grain jeté en terre,
jour de moisson blanchie au vent de l’Esprit !