Lapidaire et poétique.
Ce samedi, une parole lapidaire et un mot lumière : une béatitude peu connue qui parle de ventre et de sein en grec accoste le rivage. Elle n’échoue pas, elle accoste pour être reçue simplement, librement. A notre rivage !
Comme Jésus disait cela, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! » Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
Jésus ne rejette pas sa mère, ni son humanité : le Fils de Dieu a été porté dans le ventre de Marie, une femme et nourri par ses seins. Osons l’écrire, osons le lire, osons le méditer ! La Parole a pris chair en une femme, Marie. Etonnant échante de l’amour, une fois pour toute, une fois inouïe pour diviniser l’humanité, la maternité.
Marie a un privilège unique que Jésus ne veut par enfermer dans une béatitude vraie. Il n’enlève rien à Marie.
Il déplace la femme qui lui parle. Il s’adresse d’abord à elle : ce « bienheureux que tu dis, femme, il est aussi pour toi, autrement . » est d’abord réponse à la question. Il rebondit pour aller plus loin. Il ne donne par une réponse unique, il met en chemin de réponse pour tous.
Alors la traduction littérale du grec dégage un autrement l: « Bienheureux plutôt les entendant la parole de Dieu et observant. »
Tout le monde est donc concerné ! La Parole de Dieu frappe à la porte de tous les cœurs et chacun peut y répondre, de là où il est : le bonheur naît de la réponse et de mise en pratique de la parole entendue. A nous la Parole. Comment aujourd’hui la recevoir ? Comment la laisser résonner ? Comment y répondre ? Contemplons Marie, écoutons Jésus….
D’un ventre et de deux seins uniques, Jésus fait couler le lait du bonheur dans tous les cœurs écoutants.
Nous trouvera-t-il en chemin ?
Un jour de poésie avec Dieu,
ou de travail studieux : « Écoute » !
pour enfanter…