Fermes dans la foi !
Tenir ferme l’affirmation de notre foi… comme dit l’Epitre aux Hébreux.
Pas grand chose d’autre que ces gestes d’attention, de vérité, d’amour et de réconfort, gestes concrets qui construisent justement cette grande toile d’amitié qui soutient et conduit.
Que chercher sinon la vie ? Qui trouver sinon les frères et les soeurs en chemin ? Que leur dire sinon une part de la vérité qui nous fait vivre ?
Que ce jour soit donc plein de présence mutuelle, de présence assurée, de présence aimante de là où l’on est !
Mais ce n’est pas tout car les disciples montrent un visage grimaçant et Jésus les reprend. Deux désirent être mis à part, obtenir un privilège. Ils ont assez d’audace pour le demander, peu de discrétion pour le faire de telle sorte que les dix autres l’entendent. La jalousie saisit leur coeur et rugit comme un lion.
Jésus n’entre pas dans ce jeu et ouvre un chemin de liberté. Pas une liberté facile, non, le chemin de la Liberté celle qu’Il emprunte et qu’il incarne. La liberté d’aimer jusqu’au bout, la liberté de servir par amour.
Où en sommes-nous de cette liberté d’enfants de Dieu ? Comment la mettons-nous en pratique ? Pas de plus grand amour que de donner sa vie, vie que nul ne prend, mais que chacun peut donner en consentant aux contraintes du quotidien.
Comment marchons-nous à la suite du Christ qui de riche s’est fait pauvre, obéissant ? En frères et soeurs en humanité, quels chemins tracer pour que la jalousie n’entrave pas notre route ? La Parole est donnée : la coupe nous la boirons, tendons les mains pour la recevoir, accourons pour nous laisser boire, osons la tendre à quiconque désire la vraie vie. Oui, allons à Jésus Eucharistie, en assoiffés et affamés de liberté.
N’est-ce pas là le tout de l’homme et sa profonde richesse ?