Avec l’Ange !
8 décembre exceptionnel : Décalée au lundi 9 décembre, puisque le Dimanche d’Avent prime sur la Solennité. Cette Solennité de l’Immaculée conception, fête de la lumière avec tant de manifestations de mécontentements, de violence et d’incertitude, en France comme dans bien des régions du monde.
L’urgence est à l’intercession pour la paix dans le monde, dans notre pays, dans nos communautés et familles, en nos coeurs !
D’où peut-elle nous venir, sinon du Prince de la Paix, celui envoyé par notre Père et que Marie a accueilli en son sein ?
Et l’Ange la quitta. Derniers mots de l’Évangile du jour. Et l’Ange la quitta. Mots qui résonnent aux sommets de nos attentes comme aux fonds de nos peurs. Et l’Ange la quitta.
Nous sommes en chemin d’Avent, nous célébrons aujourd’hui le privilège unique de Marie, purifiée dès avant sa naissance par le sang de son Fils. Privilège d’éternité que la promesse de salut laisse entrevoir.
Mystère de la « Mère, fille du Fils« ! Là, au creux de cette fente lumineuse, il nous est demandé d’inscrire notre propre réponse. Et l’Ange la quitta. Comment ?
Dans la simplicité d’un cœur qui écoute,
qui met en pratique ce qu’il a entendu,
habité et fortifié par la joie d’un oui inconditionnel même devant les impossibles de la vie que Dieu rend possibles. Et l’Ange la quitta.
Nous ne pouvons qu’accueillir ce que l’Esprit nous donne de comprendre, de recevoir, de vivre. Accueillir non en imagination, en pensées, en rêves, en téléréalité mais bien en réalité, en chair et en os, dans ce qui va devenir service, amour qui dilate le cœur jusqu’à la communion, jusqu’au consentement à tout, y compris la souffrance et la mort. Et l’Ange la quitta.
Nous pouvons donner chair au Fils à tous instants, en laissant le Fils servir en nous, en laissant l’Esprit dilater notre cœur par son souffle d’amour.
Nous pouvons consentir à entrer aujourd’hui dans le mystère de l’impossible et à lui donner chair avec Marie, qui a dit « oui » dans la foi et la solitude : Et l’Ange la quitta.
Nous ne marchons pas toujours sur les crêtes de l’impossible, mais nous pouvons nous unir par la prière et la pensée à tous ceux qui vivent de telles situations, de par le monde. Aujourd’hui demandons la sagesse pour les habitants de la France, en quête de justice.
Rien n’est petit pour Dieu !
Offrons-nous inlassablement à la confiance du Oui inconditionnel,
qui ouvre à la joie et au partage, à la fraternité.
Nos petits « oui » sont de Dieu,
Et l’Ange la quitta !!