Mystère profond !
« Élie est venu comme un feu. », « Jésus leur parlait de Jean-Baptiste.«
Élie, Jean-Baptiste et même Jésus ne sont-ils pour nous que personnages de BD ? Franchement, tous ces personnages de l’Histoire sainte ne le sont-ils pas à côté de tant d’autres ? Sommes-nous restés gamins en religion ? Qui sont-ils pour nous, aujourd’hui ?
Il y a au fond, un feu ardent,
un feu dans la nuit… Ne nous laissons pas voler notre Feu, le Feu de l’Esprit. Il y a un feu, un feu qui attend de nous illuminer, ne nous laissons pas voler l’étincelle, prête à nous embraser.
Élie, Jean-Baptiste, et Jésus : trois figures de feu sur notre chemin de ce samedi qui appelle au dialogue, à la connaissance mutuelle, pour d’abord illuminer le visage du Père qui nous révèlera que nous sommes frères. Arrêtons-nous pour contempler cette véritable humilité qu’est Dieu. Arrêtons-nous pour nous laisser embraser doucement sans crainte. Feu d’amour qui consume sans consommer…
Mais le feu brûle, le feu purifie, le feu détruit aussi et l’Esprit poursuit son œuvre de vie, il fait que la Parole lue devienne participation à la vie de Dieu. Le Feu de Dieu engendre le Verbe. Quelle attente en nous ?
Le Feu de l’Esprit poursuit aujourd’hui dans nos vies ce qu’il a fait en Élie, en Jean le Baptiste et de façon inouïe et unique en Jésus : il fait advenir le Royaume et descendre le ciel sur terre et monter la terre au ciel. Rien de notre terre n’est indifférent à Dieu, Dieu illumine jusqu’aux recoins de nos vies par son Feu divin… qu’offrons-nous à ce feu ?
Les disciples semblent comprendre mais comprennent-ils vraiment ?
Qui est Élie ? Cet homme unique, passé par le feu pour devenir homme de feu, prophète violent puis doux de cœur, effacé derrière JÉSUS, LUMIERE ÉTERNELLE DU PERE…
Et nous, que comprenons-nous ? Arrêtons le regard de notre cœur à cette petite étincelle qui brille dans la nuit. Elle vacille et dit que le feu de l’Esprit n’est pas loin et agit.
Vive les BD
si elles nous font brûler de Dieu
pour vivre en frères et sœurs en humanité !
Apprivoisons-nous en frères, par un partage vrai !