Je le veux !
Dimanche avant l’entrée en Carême, temps de vacances pour certains, temps d’incertitude pour tant, temps de questionnements qui affleurent… Jésus nous parle au plus intime de notre être, faisons une pause pour l’écouter !
En ce temps-là, un lépreux vint vers Jésus ; il le supplia et tomba à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux sois purifié. » (Mc 1, 40 – 45)
Notons d’emblée à la première lecture, la force qu’anime le lépreux qui s’approche et supplie Jésus.
La rencontre commence par un mouvement du corps, du cœur qui propulse cet homme de retenue, de contrôle sans retenue et, sans contrôle, bravant l’interdit que sa maladie lui impose.
Rien ne le retient : celui qui est devenu unique à ses yeux par sa souffrance l’occupe, le préoccupe, le pousse vers Jésus. Il ose s’approcher et supplier.
Jésus est saisi de compassion : c’est la foi du lépreux qui va finalement conduire à la guérison ! La volonté de guérir vient de son cœur touché.
« Je le veux, sois purifié . »
Pas un instant d’hésitation, une parole, la vue de cet homme lui suffit : la foi agit au-dedans et fait miracle !
Nous aimerions tellement que ce genre de miracle se reproduise pour chaque malade que nous connaissons ! Nous aimerions tellement avoir une telle foi, qui nous propulse devant le Christ et nous fasse supplier ! Avons-nous seulement un cœur littéralement saisi de compassion par la souffrance que nous voyons ?
Demandons ce miracle du cœur déchiré, demandons-le les uns pour les autres, aujourd’hui et voyons ce qu’il produira ! Demandons que tout frère en souffrance nous devienne cher, comme un fils unique à nous perdre afin qu’il vive.
Tel est l’amour de la Trinité pour l’homme ! L’unique est envoyé pour sauver les serviteurs malades que nous sommes tous. Croyons que rien, personne n’est perdu pour Dieu.