Autre détail ?
Les mots de l’ombre, la bombe et aujourd’hui une petite clé !
Jésus ne mâche pas ses mots : il y va de l’urgence du Royaume, question de vie et de mort. Les foules sont en sursis et personne pour leur donner à manger. Alors il secoue les docteurs de la Loi :
Oui, je vous le déclare : on en demandera compte à cette génération. Quel malheur pour vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui voulaient entrer, vous les en avez empêchés.
La clé de la connaissance :
Elle est enlevée, perdue. Toutes nos clés USB, nos passes, nos codes et autres belles inventions numériques ont sans doute pris le pas sur la connaissance de Dieu.
La clé de la connaissance n’est en rien une somme de savoir, de données à disposition pour une réponse immédiate, réponse à tout qui donne l’impression de dominer le sujet, de tenir la situation, d’exister.
La clé de la connaissance de Dieu est l’accueil d’une parole qui s’est faite chair et qui a un visage, Jésus.
La clé de la connaissance de Dieu est l’accueil de mon prochain qui porte Dieu, c’est encore l’accueil de mon être donné par Dieu, ma vie qui chante Dieu, même avec des fausses notes.
La route vers Dieu, c’est l’homme en chair et en os, en relations.