Bon grain et ivraie !
La moisson n’est pas encore là pour Jésus, elle s’annonce : elle devra séparer le bon grain de l’ivraie d’abord ! Une leçon de moisson en ce samedi de juillet… Une leçon pour donner vie à notre d’abord déjà rencontré…
Jésus empêche ses disciples à moissonner avant l’heure. Le bon grain semé ne fait pas encore pleine moisson… Pourquoi ?
De l’ivraie a été semée par un ennemi au cœur du bon grain après celui-ci. Et pourtant, les disciples ne semblent voir que l’ivraie qui supplante le bon grain. L’ivraie se voit et fait malheur. Avons-nous ce même regard sur nos champs ensemencé du bon grain, où se mêle un peu d’ivraie ?
Jésus se fait pressant, autoritaire pourraient dire certains : ce n’est pas l’heure de l’arracher sinon on risque de perdre du bon grain. C’est assez clair, on pourrait s’arrêter là, sur cette constatation nullement contestable. Une leçon de vie… belle, bonne comme le grain mais inachevée.
La suite de l’évangile est à lire pour mieux profiter de la leçon du maître de la Moisson : « Explique-nous la parabole de l’ivraie dans le champ !
Jésus ne peut expliquer plus clairement la parabole de l’ivraie dans le champ, mais les auditeurs, comme nous survolent les mots et ne retiennent que ce qu’ils veulent et croient entendre.
Un test simple : qu’avons-nous retenu de cette parabole que Jésus enseigne ?
Or, il donne bien l’explication de l’ivraie, pas du bon grain.
Il parle bien de l’ennemi, du mauvais, du démon.
Il souligne bien la destination de la moisson de l’ivraie.
Il dit simplement ce que représente chaque chose, chaque personne, à partir du semeur en allant au feu de l’ivraie.
De la parabole du semeur à la parabole de l’ivraie, Jésus déplace ses auditeurs, nous déplace. Sommes-nous assez réveillés pour le suivre, pour en vivre ?
Le bon grain, ce sont les fils du Royaume !
Nous sommes semés dans le champ du monde. Oui, tout baptisé est jeté en terre pour ensemencer le monde d’amour, de tendresse, de paix. Bon grain qui ne meure que gonflé de vie pour donner la vie !
Bon grain mélangé d’ivraie ? Regardons l’humilité de Dieu !
Pas encore l’heure de la moisson, celle de la croissance
du bon grain !