Coeurs Lourds ?
Cœur lourd ? Vite, un remède… une parabole !
« A vous il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux, mais à eux ce n’est pas donné. Celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. »
Jésus parle en parabole et les disciples l’interrogent. Deux attitudes qui devraient déjà nous éveiller : le questionnement des disciples et l’interprétation de Jésus.
Ces deux actions nous sont-elles familières ?
Comment la parole de Dieu nous questionne-t-elle ? Nous étonne-t-elle ? Nous met-elle en mouvement intérieur ? Et qui l’interprète aujourd’hui ?
Jésus donne une explication apparemment moins claire que les paraboles… Comment retrancher du rien ce qu’on a ?
Il faut aller plus loin. En bon médecin qui ne palpe pas l’endroit douloureux directement, Jésus s’approche du cœur des hommes :
« Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, pour que leurs yeux ne voient pas, que leurs oreilles n’entendent pas, que leur cœur ne comprenne pas, et qu’ils ne se convertissent pas. Sinon, je les aurais guéris ! »
Le cœur est alourdi ! Et le nôtre ?
Quels signes ? Des yeux qui ne voient pas, des oreilles qui n’entendent pas, un cœur qui ne comprend pas…
Qui va nous sortir de cette misère ? Celle de ne rien avoir : ni yeux, ni oreille, ni cœur….
Ecoutons les paraboles, le cœur ouvert, désencombré ! Reprenons-les jusqu’à ce que Jésus les ouvre à notre intelligence du cœur, de la foi ! Laissons-nous prendre ce que nous avons de notre rien !
Notre foi est d’abord accueil de la Parole, accueil du Mystère, accueil de la révélation.
Heureux l’homme qui saura prendre le temps
de mettre son cœur
en état d’écouter, d’entendre,
de comprendre la Parole, avec une parabole !