Craindre ?
Jésus enseigne. Il sème la Bonne Nouvelle du salut dans tous les cœurs mais tous ne sont pas prêts à le recevoir. Tous ne sont pas prêts à vivre du salut par la foi. Tous n’entendent pas tellement pris par la haine, la rancune, la violence.
Et pourtant, des dizaines de milliers l’écrasent pour l’entendre, une poignée le comprend. Le cercle se rétrécit bien malgré lui et la Bonne Nouvelle semble diviser : « Je vous le dis, à vous mes amis « .
« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus.«
Terrible confidence qui met en fuite jusqu’aux meilleurs amis, pourquoi ?
Un seul peut lancer cet appel au cœur du monde : le Fils de Dieu venu dans le monde pour le sauver.
Un seul sait à quel point l’homme peut devenir un loup pour l’homme : Jésus, cet homme crucifié comme un bandit, mort sur une Croix.
Un seul connaît jusqu’où la folie des hommes peut aller : la mort, la mort de la Croix.
Un seul sait qu’au cœur du tourment, de la souffrance, de la mort, le souffle demeure, parce que c’est Dieu qui le donne avec amour, bonté, générosité, compassion, miséricorde.
Et nous, que savons-nous ?
Nous savons la violence du monde et nos peurs multiples. Nous savons nos hypocrisies et nos paroles ténébreuses. Nous savons certains mensonges que nous taisons par peur. Mentons-nous, nous-mêmes ?
Mais nous pressentons notre désir, notre soif. Mais pas à n’importe quel prix, pas n’importe comment.
Nous croyons en l’Esprit, le souffle de Dieu qui nous habite et nous transforme.
Nous croyons que le Souffle de Dieu nous fait vivre et nous transfigure pour nous rendre participants de sa nature divine. Nous espérons contre toute espérance. Aujourd’hui, la vérité jaillit des ténèbres, comment la refléchissons-nous ?