Douceur ?
« Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau léger. »
Pour la fête de sainte Catherine de Sienne, l’Eglise nous propose ce texte de Matthieu, qui invite à la méditation de la condition de disciple.
Jésus nous apprend le vrai repos : être simplement là, gratuitement, pleinement, goûtant sa présence, lui qui est Le Fils, doux et humble de coeur.
Vrai pour une femme de devenir disciple et de trouver en lui son repos ? N’en doutons pas. Le coeur du Fils bat dans le coeur de tout être humain. Ne devons-nous pas nous mettre à l’école de sainte Catherine qui n’a eu de cesse de chercher Celui qui l’avait trouvée et de trouver Celui qui n’a cessé de la chercher ?
Comment douceur et humilité du coeur apportent repos et enseignent cette vérité peu crue ou qui fait peur ? « Mon joug est facile à porter et mon fardeau léger. »
Ne redoutons pas le doute, la paralysie, la fuite… au lendemain de Pâques, nous voyons les Apôtres et disciples doutaient, ne pas croire, repartir tout tristes. Le fardeau semblait lourd, la Croix ; le joug pas facile du tout pour Jésus en sa Passion. Il fait signe : « Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde. »
Alors toute audace devient possible, audace de femmes, audace de contemplation, audace de paroles et d’engagement. A nous de prendre le relais !