Entendre crier !
Pas tellement de question pour ce jour, alors que notre monde en est submergé. Une urgence à entendre comme l’a bien entendue en son temps Jean-Baptiste :
« Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ; et tout être vivant verra le salut de Dieu. »
Le désert de la ville est fertile, n’ayons pas peur et crions doucement…
Le désert des campagnes est libre, courrons-y pour crier, en semant.
Le discours des villes est pauvre et violent, risquons-nous : « Rendez droit ses sentiers !«
Le discours des campagnes est sans récolte, sans enthousiasme, semons la bonne graine du salut pour tous : les collines sont abaissées.
Le plus beau est à venir mais y croyons nous vraiment ? Que signifie-t-il pour nous ? La réouverture de Notre Dame de Paris participe-t-elle au plus beau ? Ce plus beau demande notre engagement total et pacifique et ardent, comme l’a été celui de tous les rebâtisseurs de Notre Dame.
Tout être vivant verra le salut de Dieu !
Mettons-nous à genoux et supplions pour que l’Esprit murmure au cœur de tout homme l’amour de Dieu ! Qu’il y jette le feu de sa miséricorde ! Qu’il envoie le souffle de son espérance ! Qu’il libère ses fleuves de tendresse ! Pas un instant à perdre, supplions et agissons, à notre mesure, pleine, débordante !
Préparons le chemin du Seigneur !
Changeons un détail de notre vie, aujourd’hui :
désirons pour l’autre le meilleur avant de le désirer pour soi.