Espère !
Entre les promesses du prophète Isaïe : « Les humbles se réjouiront de plus en plus dans le Seigneur » et la guérison de deux aveugles par Jésus, le psaume 26 chante l’espérance comme une protestation de confiance sur laquelle s’articulent des supplications individuelles.
Invités à la confiance au coeur du silence de Dieu, au coeur des promesses que la Parole et l’Esprit ne cessent de murmurer à notre coeur… Qui écoutons-nous ? Quelle espérance nous anime ? Vers qui regardons-nous ? « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ?«
La confiance se montre ainsi triomphante quelques soient les ennemis. « Devant qui tremblerais-je ? » Est-ce chemin si facile pour nous ? Au regard des peurs qui traversent notre humanité, des peurs qu’on agite en tous sens, non pas facile de vivre de cette confiance triomphante, elle est plutôt confiance sourde, cachée, voire protégée comme une perle précieuse qu’on a peur de perdre… Peur ? Peur encore…
A portée de mains, de coeur, la profession de confiance du psalmiste qui nous saisit pour nous plonger dans sa confiance, pour nous plonger dans l’unique « chose qu’il cherche, habiter la Maison du Seigneur« . Confiance absolue qui s’appuie sur une demande radicale : habiter le coeur de Dieu, maintenant et pour toujours. Entendons-nous cette confiance ? La recevons-nous dans notre prière ?
Cultivons notre jardin intérieur,
un seul engrais, le bon fumier de l’espérance…
Nos yeux s’ouvriront :
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage,
espère le Seigneur. »