Etonnant ?
Étonnante explication que celle de Jésus : il est à la fois la Porte, le portier, le Bon Berger et l’Agneau ! Comment le suivre ? Il fait entrer et sortir. Tout cela dans un unique dessein d’amour : donner la vie en abondance.
Arrêtons-nous à une image : la Porte et le portier qui appelle deux verbes : entrer et sortir.
Un chapitre de la Règle de St Benoît fait écho, celui du portier du monastère.
« A la porte du monastère, on placera un sage vieillard qui sache recevoir et rendre un message et dont la maturité le préserve de toute oisiveté. » (RB 66)
La Porte est lieu du message.
Il est lieu de passage.
Quel message, quel passage pour nous aujourd’hui, sur le seuil de la rencontre avec le Portier, avec tous les portiers qui surgiront, soit pour entrer, soit pour sortir ?
N’entrons pas trop vite, ne sortons pas trop loin. Arrêtons-nous au seuil, sur le pas de la porte, déjà là tout se joue un don inouï : la vie !
Et gare aux bandits ! Gare aux voleurs, surtout en ce 9 mai !
A quoi les reconnaître ? Ils escaladent par un autre endroit, ils s’infiltrent, s’imposent, font intrusion. À nous d’être à la porte de notre vie, prêtons l’oreille ! Aujourd’hui plus qu’hier car les bandits et les voleurs, en tous genres, affluent, pour entrer et pour nous faire sortir, sortir de nous.