Fils du charpentier !
1er mai : Fête du travail et de saint Joseph, patron des travailleurs ! Nous avons bien besoin de sa sagesse pour trouver des chemins de paix sociale et de courage pour aller de l’avant en modestes réparateurs de brèches pour inventer des chemins nouveaux !
La liturgie offre deux possibilités, la poursuite du cursus du temps pascal ou un texte propre à saint Joseph. Appliquons-nous à un petit exercice, croiser les deux juste en gardant la question des gens de Nazareth.(Mt 13, 54- 58 )
Qui cherchons-nous et pourquoi ? Question que se posent les habitants de Nazareth à la vue de ce que Jésus fait. Qui est cet homme ?
Jésus participe à l’œuvre du Père. Ses paroles vont droit au cœur de ceux qui l’écoute : « je suis le bon Pasteur. »
À Nazareth, il s’éloigne et n’insiste pas. Et le texte s’arrête là, pas d’autre lumière.
De quelle lumière nous éclairons-nous pour nous repérer et pour discerner le pas à faire aujourd’hui ?
Où sommes-nous aujourd’hui, à l’ombre de notre savoir ou en quête de vérité ?
Là où nous sommes, le Christ nous tend la perche, sa parole de vie qui ouvre un chemin, jusque dans les enfers de nos vies, jusque dans les recoins de nos déceptions, jusque dans les larmes de nos blessures et les cris de nos attentes déçues ou inquiètes.
Il est là et nous interroge : Passer par la Porte étroite de la Résurrection en suivant le Bon Pasteur, Premier Ressuscité, qui œuvre pour le Royaume ? Il apporte l’Esprit dans nos vies défigurées, réconciliées, lumineuses de la joie pascale. Il nous ramasse (Suscipe me !) et nous remonte tous au Père, par la puissance de sa Présence dans le souffle de l’Esprit.