Joie parfaite ?
Nouveau rebondissement ! Cette joie unique que Jésus offre, il l’annonce parfaite. Nous n’en sommes pas tous là, et pour cause, la vie nous malmène, mais si nous mettions un pied à l’étrier de la foi ?
« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite. »
Jésus poursuit l’ultime formation des disciples avant de passer de ce monde au Père. Ils ont reçu l’essentiel de ce qu’ils pouvaient comprendre, saisir, vivre : ils ont été introduits par le Fils dans le Mystère de Dieu, dans le mystère de leur propre humanité. Mais cela ne suffit pas pour le vivre, y participer. La naissance met au monde or pour vivre, le combat commence et il est rude. Il faut pour eux, pour nous « demeurer dans les commandements reçus« .
Comment les disciples ont-ils mis en pratique les commandements reçus, eux qui ont fui, trahi ? Au lendemain de la Résurrection, la question taraude, la joie crépite mais les coeurs sont encore lents à croire. Peu importe finalement, le tout est d’aller plus loin et d’entendre l’appel de Jésus, appel qui stupéfie encore : appel à la joie parfaite qui s’origine dans l’amour du Père pour le Fils et dans lequel le Fils demeure.
L’essentiel de son message ? Une perle dans un écrin : les braises de l’amour au cœur de l’humanité ! Un balbutiement pour embraser le monde : « Demeurer dans l’amour du Père pour le Fils et dans l’obéissance du Fils au Père. »
Nous atteindrons la plénitude de la stature d’hommes, de femmes, enfants de Dieu, nous assure saint Paul, nous goûterons la plénitude de la vie éternelle, maintenant. Pas de doute, l’Esprit murmure :