Jusqu’où ?
Jésus ne décolère pas devant l’hypocrisie ambiante. Nous le retrouvons avec des paroles de blâme bien dures mais tellement vraies et qui nous parlent aujourd’hui.
« Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur, ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures. C’est ainsi que vous, à l’extérieur pour les gens, vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal. »
La description n’est plus au fusain noir mais à la chaux. Le croquis n’en est que plus saisissant. Regardons avec un œil neuf ces murs et ces beautés extérieures cachant la misère, avec le courage de la vérité. Rien ne restera dans la nuit du péché, du mal, mais là où la lumière de Dieu passe, la vérité relève. L’amour est compassion. Il est vie. Il est relèvement pour semer la vie.
Il fait bon vivre à hauteur de nos sentiments décapés, car accueillis, ressentis, habités et régulés, maîtrisés. N’est-ce pas le propre de l’homme et de la femme, créés à l’image de son Dieu, lent à la colère, plein d’amour et de tendresse que de devenir un, unifié ? N’est-ce pas son chemin de vie que d’intégrer ce qui est plus intime à lui-même que lui, son Dieu ? Avec saint Augustin, plongeons au-dedans de nous, Quelqu’un nous attend.
Journée de découverte de nos profondeurs,
avec un bon guide, guéri de sa cécité !
Journée d’accueil de nos sentiments sans hypocrisie !
Mettons le comble à la joie de Dieu !