La joie, clé de la liberté !
Dimanche de la joie... on a peine à y croire ! Justement, il n’est question que de foi ! Si nous l’avions gros comme une graine de moutarde… Jn 3, 14 – 21
L’Évangile de saint Jean nous accompagne en ces jours nous invitant à la contemplation du Mystère de l’amour fou de Dieu. Ne lâchons pas la main du disciple pour oser le saut de la folie qui a pour sceau la joie.
Entrer dans ce mystère, y plonger est bien folie :
Comment croire que Le Père est toujours à l’œuvre et que le Fils aussi est à l’œuvre ? Comment croire que l’œuvre du Fils est celle du Père ? Comment croire que leur oeuvre commune nous concerne ? Où en sommes-nous de la foi, de la joie ?
A regarder le monde,
à écouter les hommes,
à découvrir les mensonges,
à subir le mal et la souffrance,
à sembler ignorer les persécutions de tant de chrétiens…
Comment croire que le Père est toujours à l’œuvre ?
Une parole résonne plus clair : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne se perde pas mais obtienne la vie éternelle. » .
Pourquoi la mettre en doute ?
Avec les oreilles de la foi, les oreilles du cœur, écoutons-la, accueillons-la et laissons-la faire son œuvre en nous, œuvre de libération. Elle nous concerne tous.
Le Père aime le monde !
Le Père envoie son Fils.
Le Fils ne juge pas,
Le Fils donne la lumière à qui fait la vérité.
Tout le Mystère de Dieu nous rejoint là où toutes nos questions surgissent : questions de justice, questions d’amour, questions de vie, questions de jugement encore, question d’avenir;
N’ayons pas peur,
l’œuvre de Dieu, sa volonté de Père
c’est pour nous, la vie éternelle !
Joie imprenable, passée au feu !