La sagesse de Dieu
Nous somme pleins d’interrogation sur la vie, la solidarité, la justice et parfois bien impuissants, subissant les aléas des mouvements internationaux, comment aller à l’essentiel pour tenir la route de la Vie ?
Mais connaissons-nous l’Essentiel ? Le cherchons-nous ?
Jésus se pose une question : « À qui vais-je comparer cette génération ? » . Le développement de sa réponse aux foules aboutit à une conclusion dérangeante : La sagesse de Dieu se révèle juste
et au passage, Jésus se lâche : « cette génération ressemble à des gamins ! » Or cette génération, c’est aussi nous : belle accroche matinale ! Sans mépris.
De quelle sagesse et de quelle justesse ou justice s’agit-il au cœur de la nuit du monde, de notre cœur si enfantin au regard du Fils de l’homme ?
Sagesse d’une vie humaine totalement assumée c’est-à dire jusqu’au bout de l’humain avec ses limites, ses infirmités, la finitude.
Sagesse éprouvée, sagesse d’une vie humaine traversant la mort pour nous faire atteindre une autre rive, dont nous ne pouvons que recevoir le goût, l’odeur, la lumière.
Drôle de sagesse à trouver dans la bouche d’un homme que ses contemporains voient comme un glouton et un ivrogne et que lui voient comme des gamins !
Drôle de sagesse à chercher dans ce croisement de regards et cet échange de mots portant le plus humain : ce « boire et manger« si banal mais fondamentalement existentiel et éternel !
Pouvons-nous rester assis à nous interpeller en gamins insouciants, arrogants ou violents faute d’un regard à voir, d’une Parole à entendre ?
Non, la Sagesse se révèle juste, aujourd’hui, pour nous inviter : » Heureux les invités au festin des Noces de l’Agneau ! »
De la crèche à la Croix, Jésus invite. Par l’Eucharistie, sa présence poursuit son œuvre de sagesse, secrètement mais réellement.