le Pain de Vie ?

Clôture des JO… grande animation et temps des calculs, premiers bilans avec analyses savantes et déjà projections… Une parole vient pourtant en secret pour ceux que la faim, que la soif gardent en sentinelles d’humanité.
Laissons-nous littéralement surprendre par cette Parole et laissons-la descendre au plus profond de notre existence, en ce lieu unique existentiel, lieu d’un cri, d’une attente, d’un murmure.

Jésus répond aux murmures des juifs de son temps et se révèle Envoyé du Père, envoyé pour tous les hommes de tous les temps. Il s’adresse à nous, prenons le temps d’écouter.

Moi, je suis le pain de la vie.
Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.

Comme le dira la foule : « ces mots sont intolérables !  » mais quelques uns résistent : « A qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle !« 

Nous sommes bien ballotés par ces paroles qui se répondent et s’enfilent passant du pain de vie au pain du ciel, de murmurer à manger, de croire à vivre, de maintenant à l’éternité, de Jésus au Père, du fils de Joseph au Fils de Dieu. Déjà ballotés en ces jours passés, ce pain revient en nos mains fermées et frappe à la porte de notre existence saturée. Comment faire place ? Que lâcher ?

Ballotés, laissons-nous éclairer, éclairer par la révélation qui ne vient pas des hommes mais de Dieu seul. Son Esprit murmure le bon murmure : Christ est le Pain de Vie, le Pain de Dieu, le Pain venu du ciel pour nous donner la vie éternelle. Tellement incroyable que l’Esprit ne cesse de l’assurer, de le murmurer, de le donner, gratuitement, à tous vents. Pas un brin de paille, une graine de vie éternelle… Oui, nous sommes faits pour l’éternité, nous vivons d’éternité ! Pas d’autre Bonne Nouvelle, l’Unique, Perle unique, Trésor de nos vies.

Pas banale comme réalité !
Insaisissable sans l’ouverture à la révélation,
Imprenable car de Dieu
nous sommes dans l’aujourd’hui et le pas encore de l’éternité !