Le plus grand ?
Jour pour apprendre à jongler ! Le rouleau, les petits enfants et la brebis perdue passent de mains en mains, jusqu’au cœur, pour devenir nôtres. Appelés à intégrer l’amour au plus concret de nos vies, le rouleau de la Parole est déplié. Il laisse la douceur du miel devenir amertume d’entrailles. Les exercices multipliés à l’infini des rencontres nous enseigneront et nous transformeront lentement. Pasteur ou brebis perdue ? Tour à tour l’un et l’autre à l’école du rouleau. Question du jour autour de Jésus : « Qui est le plus grand ?«
Question qui ronge les cœurs des hommes de tous les temps et mine la vie. Ne la laissons-pas nous détruire ! Arrêtons-nous sur ce que Jésus expose avec patience, geste à l’appui : « il appela un petit enfant qu’il plaça au milieu d’eux. »
Amen, je vous le dis, si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume. »
La démonstration se poursuit :
Deux images une nouvelle fois, pour dire qui est le plus grand ou plutôt pour changer le mode de questionnement des disciples et montrer le tout petit.
La brebis perdue, Dieu la recherche. Il laisse dans la montagne les autres, toutes les autres. Dans la montagne, en un lieu de tous les dangers, en un lieu de tous les risques, en un lieu de toutes les intempéries et pourtant, il les laisse seules, pour partir à la recherche de l’unique perdue !
Qui est en danger ? Celui qui s’y est mis, celui qui s’est écarté du pasteur, Cclui qui se croit grand, qui veut être reconnu comme le plus grand. En fait un qui ne se connaît pas, qui ignore qu’il est unique, vulnérable, tout petit ; un petit enfant.
Le plus grand ? Le tout petit ! Celui qui était perdu, pour lequel, rien ne compte comme peine et fatigue pour le retrouver, le ramener, voilà la réponse de Jésus. Elle nous rejoint et nous entraine. Où ? Comment ?
Et sa joie éclate : « il se réjouit » !
La joie du changement proposé : « si vous ne changez pas pour devenir comme ces petits enfants. »
Oui, chacun de nous est la joie de Dieu, la joie d’être retrouvé, porté, ramené au petit troupeau. La connaissons-nous cette joie ? Une seule condition : devenir ce tout petit dans ses bras.
La question à l’école du rouleau : « Qui est le plus grand ? »
L’appel du désert de la vie : « Où es-tu ? »
La réponse pour aujourd’hui : A chacun de la vivre !