N’oublie pas…
que Dieu veut te voir ! Aujourd’hui, ce jeudi 5 janvier, il te regarde. Et oui, une parole d’actualité. Aujourd’hui : « Je t’ai vu sous le figuier ! »
Un petit article qui ouvre une porte : » le » figuier, comme s’il n’y en avait qu’un en Israël !
Mais pour un juif, comme Nathanaël, « le » figuier a une signification très forte : « quand tu étais assis pour lire La Parole ! »
Alors, tout de suite, Nathanaël est saisi du dedans.
Cette Parole sans cesse méditée, ce temps assis à scruter les Écritures pour y trouver La Lumière, prennent sens dans l’interpellation de Jésus : « je t’ai vu « .
et le cœur se sent intérieurement aimé, plus, il reçoit l’électrochoc de la foi qui devient kérygme dans la bouche de Nathanaël : « C’est toi le Fils de Dieu ! » après tant de doutes sur Nazareth.
Du doute à la foi, par le passage sous Le figuier, tel est le chemin de Nathanaël, tel est le chemin que Jésus ouvre, lui, la Porte, la Vérité, la Vie. Quelle plus belle page pour accompagner notre Pape Benoit XVI, sur le seuil des demeures éternelles ?
Jésus le voit parce qu’il est venu le chercher, parce qu’il est venu le sauver, parce qu’il est lui, la Porte du ciel, la Porte qui donne accès au Père, la Porte par laquelle l’amour de Dieu descend sur terre et notre amour monte au ciel en demeurant enraciné dans l’humain, l’humain de l’humain. Relisons les pages impressionnantes dans « Le Ressuscité » de Benoit XVI.
Et pourquoi ne pas nous asseoir nous aussi à l’ombre du figuier de la Parole, quelques instants, chaque jour ? Dieu nous désire, Dieu nous voit parce qu’il nous aime.
Le chemin du ciel, des cieux ouverts, de l’amour mais encore de ce lieu désiré de communion avec ceux qui y sont déjà, nous est donné gratuitement, dans la foi. Interrogeons encore notre raison pour trouver les mots justes qui font vivre.