O Adonaï !
« Demande pour toi un signe de la part du Seigneur » annonce le prophète Isaïe.
En écho, Ià « Voici venir de loin le Nom du Seigneur »
Et nous ne cessons de chanter, de supplier : « Viens, viens, Maranatha ! » ou encore : « Au Seigneur le monde et sa richesse, la terre et tous ses habitants. » Ps 24
Tant de promesses, de paroles, d’espérance et le silence qui laisse la Parole venir de loin.
Oui, Parole en chemin, Dieu en chemin, pour l’humanité en chemin… sur des sentiers souvent bien sinueux, encaissés, obscurs et glissants.
Mais sommes-nous réellement debout, en chemin, en attente de notre Dieu qui vient ? Debout, comme « l’homme au coeur pur, aux mains innocentes qui ne livre pas son âme aux idoles. » Qui est notre Dieu ?
En ce jour une kyrielle de noms nous arrivent et chacun lève un peu du voile qui nous cache Dieu ou le garde secret, pour révéler son visage :
Chef de son peuple,
Le Seigneur des vivants,
Jésus,
Emmanuel,
le Seigneur sauve…
Un seul suffit pour nous tenir debout, en route, dans cette descente peut-être vertigineuse vers Bethléem, vers la Crèche, là où Dieu entre radicalement dans notre humanité !
Alors accueillons le Nom qui se murmure dans notre coeur, même à souffle ténu voire coupé… il est là ! Accueillir le Nom c’est faire espace à ce Nom qu’il prenne place, qu’il fasse chair, qu’il devienne notre nom et nous deviendrons son peuple : ‘le peuple de ceux qui le cherchent. » Car oui, Du buisson ardent à la crèche de Bethléem, Dieu se donne !
O Chef de ton peuple Israël,
tu te révèles à Moïse dans le buisson ardent
et tu lui donnes la Loi sur la montagne,
délivre-nous pas la vigueur de ton bras !