Périr, suivre, guérir…
« Les pharisiens se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr. Jésus, l’ayant appris, quitta cet endroit ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. »
Contraste saisissant entre la volonté des pharisiens de perdre Jésus, « le faire périr » et la volonté de Jésus de guérir tous les malades il les guérit tous, manifestant la volonté du Père annoncée par la prophétie d’Isaïe : « voici mon Bien-aimé qu’il m’a plu de choisir « .
Rejet d’un côté jusqu’à la mort,
élection de l’autre, choix par pur amour de l’Unique.
Ce simple rapprochement de mots fait choc, au regard de la vie du monde d’aujourd’hui. Ce choc durera plus longtemps qu’un tour de France ou qu’un tournoi de tennis…voire une coupe d’Europe !
Jésus suscite chez les uns le rejet jusqu’au désir de le faire périr, alors que chez d’autres, les petits, les malades, les écoutants, c’est l’espérance !
Espérance donnée par le Père : « En son nom les nations mettront leur espérance. »
Choc de la violence contre la douceur d’où jaillit une étincelle d’espérance,
Choc de la peur de l’autre contre l’accueil du serviteur d’où jaillit une étincelle de vie guérie,
Choc du complot contre l’envoi d’où jaillit la bonne nouvelle du salut.
Choc de la mort contre la vie qui annonce la Passion et la Résurrection du Fils bien-aimé !
Accueillons, recueillons cette étincelle d’espérance, cette étincelle de vie guérie, cette étincelle de bonne nouvelle, cette étincelle de vie éternelle pour illuminer notre chemin d’aujourd’hui au cœur des nations qui marchent à l’ombre de la mort !