Permis ou non ?
Les docteurs de la Loi, les pharisiens ont tendu des pièges à Jésus pour le condamner. Cette fois, la réalité de ce qu’il voit et rencontre le pousse à la contre-attaque :
« Est-il permis ou défendu de faire une guérison, le jour du sabbat ? » demande-t-il à la vue d’un homme atteint d’hydropisie.
Grande question déjà rencontrée que celle du sabbat : ce jour de Dieu, ce jour pour Dieu aux nombreux interdits pour respecter, honorer, célébrer Dieu.
Jésus, le Fils de Dieu ne vient pas ôter un seul iota de la Loi, a-t-il déjà enseigné, mais, la vie des fils de Dieu, la vie de chaque créature de Dieu fait voler en éclat l’interdit : « si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits ne va-t-il pas l’en retirer, même le jour du sabbat ?«
Déplacement qui provoque le silence des auditeurs, plus personne ne sait, car tous ont un fils, à l’évidence, sans doute un bœuf, et chacun, à part soi, doit bien se voir courir le sauver. Le cœur va plus vite que les jambes quand il n’est pas esclave, enchaîné, figé par ce qui peut rassurer, ce « permis – défendu » comme par ce qui peut être source de toute puissance, détenir la Loi.
Jésus enseigne, voit et guérit car il aime. Son message chamboule tout : le sabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. L’amour du prochain en actes respecte, honore, célèbre Dieu, 24/24, 7j/7, à l’homme de trouver la juste manière d’être en Dieu, à Dieu, de Dieu. Le sabbat n’est pas Dieu, il peut y mener.