Quelle justice ?

Jésus enseigne et entraîne ses disciples non pour une performance, pas même celle de la perfection, mais pour découvrir la liberté !

Abolir, accomplir conduisent plus loin, au surpassement.
« Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux !« 

Jésus interpelle avec force les disciples, dès les premiers temps de son enseignement. Il les conduit au cœur de la Bonne Nouvelle, sans détour : c’est de justice qu’il est question, une justice de surpassement, justice fondée sur le dialogue, le pardon, la réconciliation.

«  Accorde-toi vite avec ton adversaire !« 

Justice de surpassement dont Jésus est le Chemin. Aujourd’hui elle crie urgence, tellement nos manières d’être, de penser, d’agir engendrent d’injustices.
Un chemin direct, certes pour autant escarpé : le frère retrouvé, car pardonné, passe avant l’offrande à Dieu. L’adversaire accueilli passe avant la présentation de l’offrande sur l’autel. Le cœur libéré passe avant le cœur offert.

Jésus livre ainsi la clé du Royaume. Il en délivrera le mode d’emploi par sa vie toute entière jusque sur la Croix quand il ouvrira les verrous de l’enfer en rendant son dernier souffle : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » La liberté est fruit de la foi. Chemin étroit !

Justice de surpassement au creuset du réel :
 quel frère, quelle sœur à recevoir ?
 quel adversaire à rencontrer ?
 quel ami à retrouver ?
 quelle personne à qui pardonner ?

 » Laisse là ton offrande, va d’abord  ! »

Un mot explosif avec l’Évangile
bien vrai encore aujourd’hui.
Justice de surpassement en chemin
aux couleurs de hâte et d’humilité !