Quelle pureté ?

Nouvelle malédiction que Jésus lance aux hypocrites et il donne la clé pour en sortir : « Voilà ce qu’il fallait pratiquer sans négliger le reste » (Mt 23, 23-26)

Dieu scrute les reins et les coeurs, ce que Jésus rappelle à ceux qui devraient le savoir. Ils semblent vivre sans connaissance, sans intelligence, sans bon sens… Jésus ne fait que redonner la loi transmise de génération en génération : pratiquer la Loi, et donc la justice, la miséricorde et la fidélité.

Comment oublierle B – A, BA de la foi en ce Dieu Tout-Puissant qui nous sonde et nous connait, nous aime et nous sauve ?

L’hypocrisie se double d’aveuglement et de mensonge. De quoi secouer les auditeurs, mais ceux-ci semblent aussi sourds… et nous ? Arrêtons-nous au commentaire de St Augustin que nous recevons du coeur de sa Mère Monique :

« Car si notre cœur nous condamne », c’est-à-dire s’il nous accuse intérieurement, parce que nous n’avons pas agi avec l’intention que nous devions avoir, « Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît tout » (v. 20). 

Tu caches aux hommes le fond de ton cœur ; cache-le à Dieu, si tu peux ! Comment le lui cacherais-tu, lui à qui un pécheur plein de crainte ou de repentir disait : « Où aller loin de ton esprit ? Où fuir loin de ta face ? »… Où Dieu n’est-il pas en effet ? « Si je monte aux cieux, tu y es ; si je descends aux enfers, tu es là » (Ps 138,7-8).

Où aller ? Où fuir ? Veux-tu un conseil ? Si tu veux le fuir, fuis vers lui. Fuis vers lui en te confessant à lui, non en te cachant de lui : en effet, tu ne peux pas te cacher de lui, mais tu peux lui confesser tes fautes.

Dis lui : « Tu es mon refuge » (Ps 31,7) ; et nourris en toi l’amour, qui seul conduit à la vie.

Quelle pureté pour nous ?
Avec un peu d’audace, et beaucoup de confiance,
fuyons à la rencontre du Seigneur,
il vient les bras grands ouverts !