Se lever ?
Tous les malades affluent…. Aujourd’hui comme hier. Apprenons d’hier ce qui pourrait bien changer notre aujourd’hui.
« Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé porté par quatre hommes »
Ce n’est pas simplement quatre hommes qui portent ce paralysé à Jésus, à bien lire le récit, c’est « des gens », une foule se presse déjà autour du Maître et « des gens » font cortège à un paralysé, porté par quatre hommes.
Pourquoi ces précisions : tant de monde, des gens, quatre hommes, un paralysé, une foule et Jésus ?
La multiplication des détails permet de visualiser la scène : vive agitation, foule présente jusqu’à une sorte d’encombrement, de plénitude. Tant à voir, qu’on ne voit plus rien, qu’on ne peut Le voir, Lui, l’approcher…
Et Jésus, lui, voit l’invisible.
Il voit la foi qui anime ces hommes,
foi qui cherche un moyen de l’approcher,
foi qui trouve le chemin du face à face,
foi qui apporte au Seigneur le paralysé,
foi qui espère tout.
Jésus voit l’invisible,
Jésus saisit cette foi pour la mener plus loin, la purifier. Il entend encore les raisonnements de quelques scribes ! Il entend ce qui n’est pas dit mais pensé par ceux-là mêmes qui devraient avoir la foi ! Grâce à eux, il parle et sa Parole éclaire :
Il fait passer de la paralysie au pardon,
de la position allongée à la position debout,
de la mort à la vie,
du brancard au ciel ouvert !
Jésus montre déjà l’Invisible : la Résurrection !
Comment entendons-nous, aujourd’hui ce « Lève-toi, prends ton brancard et marche ! » ou sommes-nous dans le raisonnement critique ?
Pour entendre cette Parole, peut-être nous faut-il d’abord désencombrer l’ouverture, préparer un accès au Christ ?
Un coup de balai ne suffira sans doute pas, pour « forer » le passage de la foi. Alors quoi ?