Secret du bon Berger ?
« Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage…
Je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance »
Par une nouvelle image, Jésus nous redit son amour qui nous connaît tous, son amour qui nous appelle tous, son amour qui nous sauve tous. Pourquoi n’entendons-nous pas ? Que nous enseigne la Parole de ce quatrième dimanche de Pâques ?
Aujourd’hui, sa voix touchera-t-elle notre cœur ? Le croyons-nous ressuscité ?
Ecoutons ! Il est le Bon Berger, celui qui est venu du Père, pour donner la vie à chacun des hommes créés à l’image de Dieu.
Il est la porte, celui qui ouvre l’accès au cœur du Père, et fait passer, en passant lui-même. Oui, lui est passé le premier, de la mort à la vie, du ciel à la terre et de la terre au ciel. Le premier pas le seul…
Trop compliqué pour nous ? Non ! Seulement abstrait… Alors, il fait plus : Il est le Pain de vie, il est le Verbe fait chair qui se donne à nous pour nous nourrir, nous façonner, comme membres de son Corps. Il est le Fils présent, Parole qui ne cesse de descendre en nos coeurs et d’y demeurer.
Pour Lui, chacun de nous est UNE brebis du troupeau qui peut reconnaître sa voix. Une brebis appelée à passer par la porte, à venir pâturer la bonne Annonce : « tu es connu, tu es appelé, tu es aimé, tu es sauvé, toi, mais pas seul, toi avec tous mes enfants, toi avec tous tes frères et sœurs ! »
Et le secret de Jésus brille d’un éclat nouveau : « le Père et moi, nous sommes un. »
Juste un petit vide est nécessaire pour que la Parole passe et nous rejoigne, un petit vide de la taille d’un clou dans une main, d’un clou dans un pied, d’un coup de lance.
Jésus montre ses blessures à Thomas pour le faire passer, plonger dans la vie de Dieu.