Nos fondateurs
Un défaut de santé peut-il exclure de la vie religieuse une jeune femme que le Seigneur semble y appeler de façon évidente ?
En 1930, l’abbé GAUCHERON perçoit la nécessité d’une fondation nouvelle pour répondre à cet état de fait : celui de l’altération des santés, de la diminution des résistances physiques, qui tient d’authentiques vocations monastiques à l’écart des Ordres existants.
Suzanne WROTNOWSKA, oblate bénédictine, répond à son appel et l’aide à fonder : les Sœurs de Jésus Crucifié qui deviendront par la suite les Bénédictines de Jésus Crucifié.
Dès le départ, le charisme propre de cette nouvelle branche de l’arbre bénédictin cherche à mettre en relief le mystère pascal :
- de passer avec Jésus de la mort à la vie,
- de contempler Jésus Crucifié et
- de connaître avec Lui la joie de la résurrection.
Concrètement, pour rendre le mystère pascal présent dans notre vie, nous en faisons mémoire chaque semaine à partir du jeudi en vivant une Heure Sainte, attentives au moment de sa Passion. La cloche du monastère, qui est la « voix de Dieu », sonne tous les jours à 15h et nous nous arrêtons pour nous unir à la mort du Seigneur sur la Croix en récitant une prière. Puis nous célébrons l’office des Vigiles le samedi soir où nous lisons en particulier un Evangile de la Résurrection jusqu’au dimanche qui est pour tout baptisé le jour de la Résurrection.
C’est le 31 août 1933, 3 ans après la fondation que le jeune institut ainsi fondé s’installe à Brou, où se situe depuis la maison mère.
C’est à ce jour notre dernière maison en Europe.
Nous avons aussi des soeurs au Japon, dans le diocèse de Chiba, dans la ville de Shirako.