Histoire
La petite communauté que nous formons a pris naissance par un appel à la vie monastique de sœur Hareg.
Membre de la Fraternité des Petites Sœurs de Jésus pendant dix-huit. En Ethiopie, seules les clarisses sont présentes. Il lui fallait prendre du temps pour discerner et pour aboutir à un choix selon la volonté de Dieu. Bien sûr, il y a des monastères catholiques dans le monde entier, et de plus près, dans les pays voisins comme le Kenya. Elle a néanmoins souhaité réaliser une telle vocation dans son pays avec d’autres éthiopiennes qui se trouveraient dans une situation similaire à la sienne.
Malgré les difficultés, elle se confie au Seigneur, lui seul qui est source de la grâce dont elle a besoin pour la vocation à la vie monastique. Elle est convaincue que le fondateur est le Christ lui-même, désirant s’appuyer et s’inspirer de la vie de tant de moines et de moniales, plus particulièrement, de saint Pacôme, saint Basile et saint Benoît.
Il lui a été conseillé d’avoir une formation solide. Et c’est pour cette raison qu’elle est venue en France pour étudier la théologie à l’Institut Catholique de Paris. Elle a toujours été encouragée par l’Archevêque d’Addis Abeba Abune Berhane Yesus, et d’autres évêques, des amis religieux et religieuses ainsi que des laïques en Ethiopie. Grâce à l’AIM et au monastère des Bénédictines de Vanves, elle a pu faire sa formation. Le choix de la France est venue de sa prise de conscience qu’elle vient d’un pays de tradition orientale et la France est un pays ouvert à ces Eglises et, plus encore, les études de théologie en France, tout en tenant compte des questions œcuméniques.
Nous comptons sur votre prière et votre aide pour favoriser l’émergence d’un monachisme catholique dans la tradition de saint Benoît.
Avoir aménagé un local dans Addis Abéba, un terrain fut trouvé à Holéta. Après avoir aménagé les maisons sur place et réaliser une clôture, des constructions se sont réalisées.