Toffo
Prens conscience, chrétien, de ta dignité
Notre Sauveur est né : réjouissons-nous. La tristesse n’est pas de mise en ce jour où naît la vie qui détruit la crainte de la mort et nous comble de la joie donne la promesse de l’éternité. Personne n’est tenu à l’écart de cette allégresse. Un seul et même motif de joie est commun à tous, car notre Seigneur, en venant détruire le péché et la mort, n’a trouvé personne qui fût libre de la faute et il est venu libérer tous les hommes.
Que le saint exulte, car il approche de la victoire.
Que le pécheur se réjouisse, car il est invité au pardon.
Que le païen prenne courage, car il est appelé à la vie.
Quand vint, en effet, la plénitude des temps disposée par l’insondable profondeur du conseil divin, le Fils de Dieu assuma la nature humaine pour la réconcilier avec son Créateur; ainsi le diable, inventeur de la mort, allait être vaincu par la nature même que d’abord il avait vaincue. Dans cette lutte engagée pour nous, le combat fut mené selon la règle suprême et admirable de l’équité; car le Seigneur tout-puissant se mesura avec ce cruel adversaire, non dans sa majesté, mais dans notre humilité, lui opposant la même condition, la même nature que la nôtre, sujette à la mort mais exempte de tout péché…
C’est pourquoi le Verbe de Dieu, qui est Dieu, qui était auprès de Dieu au commencement, par qui tout a été fait et sans qui rien n’a été fait (cf. Jn 1,1-3), est devenu homme pour délivrer l’homme d’une mort éternelle…
Réjouissons-nous !
de Saint Léon le grand
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